Programme de recherche

D’ici 2031, près d’un million de Canadiens vivront avec un trouble neurocognitif majeur (TNC) qui regroupe, par exemple, la maladie d’Alzheimer, à corps de Lewy ou vasculaire. Selon l’organisation Dementia Alliance International, qui regroupe exclusivement des personnes vivant avec un TNC dans près de 50 pays, les personnes vivant avec un TNC souhaitent une qualité de vie jusqu’à la fin de leurs jours et veulent la maximiser avec l’aide de leurs proches et des soignants.

Plusieurs de ces personnes sont âgées et termineront leur vie dans un centre d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) à cause de la détérioration inévitable et complexe de leur santé. Leur qualité de vie est alors tributaire de la qualité des soins qui leur sont offerts dans ces milieux. Or, les meilleurs soins à prodiguer sont difficiles à identifier, entre autres, puisque ces personnes présentent des difficultés à communiquer. Ces difficultés peuvent se manifester en réaction à un événement par différents types de comportements réactifs (p. ex., des comportements vocaux, agressifs ou d’apathie). Ces comportements (parfois appelés symptômes comportementaux et psychologiques de la démence [SCPD]) sont alors des indicateurs de mal-être chez ces personnes âgées et affectent aussi les proches et les soignants

Le programme de recherche vise à apporter des solutions rigoureuses et créatives pour favoriser le bien-être de ces divers acteurs. Il permettra le développement et l’implantation d’interventions individualisées novatrices pour répondre au besoin clinique urgent de mieux soigner les personnes âgées vivant avec un TNC. Puisque les comportements des personnes âgées sont influencés et ont des répercussions sur les personnes qui les entourent, les projets de recherche ciblent la triade que constituent la personne âgée, ses proches aidantes et ses soignantes.

Le programme de recherche porte également sur les soins palliatifs et de fin de vie en centre d’hébergement, ainsi que sur un sous-groupe de personnes âgées, soit les personnes âgées présentant à la fois un problème sévère de santé mentale et un trouble neurocognitif majeur. Enfin, le recours aux technologies et à l’intelligence artificielle pour soutenir l’intégration des nouvelles pratiques figure également dans ce programme de recherche.